Catalogue

Liste d’objets célestes (étoiles, nébuleuses, galaxies, etc). Exemples :
– Hipparque, en 127 av. J.-C
– Ptolémée, en 137 apr. J.-C (1’028 étoiles)
– Tycho Brahé, en 1594
– La Caille, en 1757 (10’000 étoiles du ciel austral)
– Bradley, en 1763
– Lalande, en 1801 ( 47’000 étoiles)
– Le grand catalogue d’ Argelander (1857 – 1863)
Messier, en 1771 : catalogue des nébuleuse et des amas d’étoiles, noté M..
– Dreyer, en 1888 : le New General Catalogue, noté NGC (15’000 objets).

CCD
De l’anglais « Charge Coupled Device » signifiant « dispositif à transfert de charges », sigle qui désigne un type de détecteur électronique se substituant désormais en astronomie à la plaque photographique (caméra CCD).

Céphéide
Etoile géante ou supergéante jaune, 4 à 15 fois plus massive que le Soleil et 100 à 30’000 fois plus lumineuse, dont l’éclat varie de 0,1 à 2 magnitudes selon une période bien définie, comprise entre 1 et 100 jours. Elles jouent un rôle très important comme étalons des échelles de distance dans l’Univers grâce à la relation période-luminosité qui les caractérise.

Chromosphère
Zone de l’atmosphère d’une étoile située entre la photosphère et la couronne. La chromosphère solaire se caractérise par sa couleur rouge due à la présence de certaines raies du spectre de l’hydrogène. C’est une couche d’environ 10’000 km d’épaisseur, dont la température croît de 4’500 K, jusqu’à 500’000 K.
Découverte et observée lors des éclipses de Soleil, elle a pu être étudiée par la photographie en utilisant des filtres et par l’utilisation du coronographe et du spectrohéliographe.

Coma
Opt. Forme d’aberration géométrique caractérisée par la formation d’images « en aigrette » d’objets quasi-ponctuels situés en dehors de l’axe optique. Astro. Chevelure d’une comète, constituée de poussière et de gaz éjectés par le noyau de la comète.

Comète
Corps glacé de petite dimension (quelques kilomètres à quelques dizaines de kilomètres) gravitant autour d’une étoile. Lorsque ce corps est sur une orbite à faible périhélie, il peut s’approcher suffisamment de son étoile et entamer un processus d’évaporation qui produit une coma ou chevelure. Cette enveloppe constituée de poussières et de gaz éjectés par le noyau se prolonge par une queue éventuellement double (gaz et poussières).

Conjonction
Evénement au cours duquel deux corps célestes ou plus sont observables dans la même région du ciel (même ascension droite).

Constellation
Une des 88 régions découpant le ciel. Dans le ciel boréal, la constellation est souvent nommée d’après la configuration des étoiles les plus brillantes qui s’y trouvent et qui peuvent représenter un objet, un animal, une personne ou un héros mythique de la Grèce antique. Dans le ciel austral, observé plus tardivement, les constellations ont parfois des noms d’oiseaux ou d’instruments scientifiques. Le découpage actuel du ciel résulte d’une décision prise par l’Union astronomique internationale en 1992 (délimitations selon des arcs de parallèles et de méridiens).
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Coordonnées astronomiques
Coordonnées angulaires permettant de repérer un astre sur la sphère céleste.
– Les coordonnées équatoriales sont l’ascension droite (alpha) et la déclinaison (delta) qui prennent comme référence l’équateur céleste. L’ascension droite est comptée positivement vers l’est, à partir du point vernal (gamma), intersection du plan de l’écliptique et de l’équateur céleste (< ascension droite, déclinaison, vernal).
– Les coordonnées horizontales sont l’azimut et la hauteur, qui prennent comme référence l’horizon de l’observateur (>azimut, hauteur).
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Copernic
Nicolas, Astronome polonais (1473-1543) Il remit en cause le système géocentrique de Ptolémée, en vigueur de son temps, en se fondant sur ses propres observations et sur des théories anciennes comme le système héliocentrique d’Aristarque de Samos, qu’il améliora. Il proposa une représentation du monde dans laquelle la Terre, ainsi que les autres planètes tournent autour d’elles-mêmes et autour du Soleil. Cette nouvelle cosmologie, exposée dans le De Revolutionibus (1543), dut attendre les observations de Galilée et les travaux de Kepler pour s’imposer tout à fait.

Coronographe
Lunette astronomique spécialement conçue pour étudier la couronne d’une étoile. Le principe de la coronographie consiste à occulter l’étoile, avec un cache (disque métallique, cône) ayant le même diamètre apparent que l’image de la partie centrale lumineuse de l’astre (photosphère) fournie par l’instrument d’observation (1930, Lyot).

Cosmique (année)
Temps de la révolution du Soleil autour du centre galactique (environ 240 millions d’années).

Cosmogonie
Théorie ou système expliquant la genèse de l’Univers.

Cosmologie
Etude de l’Univers et des lois qui en régissent la genèse et l’évolution. La cosmologie s’appuie sur l’astrophysique, en envisageant l’Univers d’une manière globale. Elle s’efforce d’expliquer notamment les processus de complexification croissante qui président à la formation de particules et d’éléments de plus en plus lourds (nucléosynthèse), mais aussi de structures comme les étoiles, les galaxies, les amas, les superamas, etc.

Cosmonautes
Russes qui voyagent dans des véhicules spatiaux, hors de l’atmosphère terrestre (>astronautes, spationautes).

Couronne
Partie externe de l’atmosphère d’une étoile comme le Soleil. Des protubérances s’y développent, et le vent solaire, qui s’étend à des millions de km du Soleil, y prend naissance. La couronne solaire s’observe au coronographe ou lors des éclipses.

Cratère
Dépression circulaire à la surface d’un corps solide (planète, lune, astéroïde) résultant généralement de l’impact d’un astéroïde.

Crépuscule
Lueur atmosphérique due à la diffusion de la lumière solaire, après le coucher du Soleil (crépuscule du soir) ou avant son lever (crépuscule du matin). Trois types :
– Crépuscule civil :
Soleil à moins de 6° au-dessous de l’horizon ;
– Crépuscule nautique : Soleil à moins de 12° au-dessous de l’horizon et qui permet, dans un sextant, d’observer des étoiles de magnitude 2, alors que la ligne d’horizon reste encore visible ;
– Crépuscule astronomique : Soleil à moins de 18° au-dessous de l’horizon et qui permet théoriquement de distinguer les étoiles les plus faibles perceptibles à l’oeil nu.