Saison
Chacune des quatre parties en lesquelles l’année se trouve divisée par les équinoxes et les solstices; les saisons résultent de l’inclinaison de l’axe de rotation de la Terre sur son orbite, qui entraîne une modification de la durée d’ensoleillement de chaque hémisphère au cours de l’année.

Satellite
Objet décrivant une orbite fermée autour d’un corps céleste, sous l’effet de l’attraction gravitationnelle de ce corps.
La plupart des planètes du système solaire sont entourées de satellites, comme c’est le cas de la Terre, par exemple, qui est accompagnée par la Lune, de Mars, qui est entourée de Phobos et Deimos. Les planètes géantes sont en outre dotées d’anneaux.
Les satellites artificiels sont utilisés pour les télécommunications, pour l’observation de la Terre et pour l’étude de l’espace.

Seconde
Unité de temps. 1 seconde = 9’192’631’770 périodes de la radiation correspondant à la transition entre les deux niveaux hyperfins de l’état fondamental de l’atome de césium 133, au niveau de la mer.

Serre (effet de)
Processus d’échauffement interne d’une atmosphère planétaire induit par des gaz (par exemple, le gaz carbonique ou le méthane) qui la rendent opaque au rayonnement infra rouge; celui-ci, provenant du Soleil, est piègé sous la couche de l’atmosphère et ne peut être réfléchi vers l’espace.

Sextant
Instrument d’optique servant à mesurer un angle entre deux points, par exemple la hauteur d’un astre au-dessus de l’horizon.
Le sextant se compose d’un arc gradué (d’environ 60° comme son nom l’indique) sur lequel coulisse un bras mobile, d’une longue vue et d’un système de miroirs. Le sextant est longtemps resté le seul instrument employé par les navigateurs, qui déterminaient leur position en faisant un point astral, selon une méthode de navigation dont le principe est toujours utilisé, notamment sur les satellites.

Sidéral (jour)
Temps qu’il faut à une étoile pour revenir en face du même repère terrestre ou durée d’une rotation de la Terre sur elle-même : 23 h 56 ‘ 4 ».

Singularité
Point mathématique sans volume et de densité infinie. La physique connue perd pied en ce point. Selon la théorie de la Relativité générale (Einstein), l’Univers est parti d’une telle singularité, et tout objet qui s’effondre en un trou noir doit aussi aboutir à une singularité.

Soleil
Le soleil est l’étoile du Système solaire. Dans la classification astronomique, c’est une étoile de type naine jaune d’une masse d’environ 1,989 1 × 1030kg, composée d’hydrogène (75 % de la masse ou 92 % du volume) et d’hélium (25 % de la masse ou 8 % du volume)10. Le Soleil fait partie de la galaxie appelée la Voie lactée et se situe à environ 8 kpc (∼26 100 a.l.) du centre galactique, dans le bras d’Orion. Le Soleil orbite autour du centre galactique en 225 à 250 millions d’années (année galactique). Autour de lui gravitent la Terre (à la vitesse de 30km/s), sept autres planètes, au moins cinq planètes naines, de très nombreux astéroïdes et comètes et une bande de poussière. Le Soleil représente à lui seul environ 99,854 % de la masse du Système solaire ainsi constitué, Jupiter représentant plus des deux tiers du reste.

Observation du soleil ICI

Solstice
Point de la trajectoire de la Terre autour du Soleil (écliptique) où la déclinaison apparente
du Soleil est au maximum. Les solstices d’été (21 ou 22 juin ) et d’hiver (21 ou 22 décembre) sont situés sur un plan perpendiculaire à l’axe des équinoxes et correspondent (dans l’hémisphère nord) respectivement au jour le plus le long et le plus court de l’année (et au contraire dans l’hémisphère sud).
Les jours de solstice, le Soleil est à la verticale d’un tropique.

Son
(vitesse du) 340 m/s dans l’air ; 1’430 m/s dans l’eau.

Spationautes
Européens qui voyagent dans des véhicules spatiaux, hors de l’atmosphère terrestre (>astronautes, cosmonautes).

Spectrale (analyse)
L’analyse spectrale des objets célestes (étoiles, galaxies, etc.) permet notamment l’étude de leur composition chimique et, dans certaines conditions, leur classification. L’étude des raies caractéristiques des éléments chimiques permet de déterminer leur abondance, leur température, leurs mouvements.
Un décalage spectral est un écart entre les raies caractéristiques d’un élément ou d’une espèce chimique que l’on obtiendrait au repos et celles que l’on observe dans une autre situation (mouvement).
Les décalages vers le rouge, appelés « redshifts » (décalages vers les longueurs d’onde plus grandes) des galaxies lointaines correspondent aux vitesses d’éloignement (loi de Hubble).
Dans le cadre de la théorie du big-bang, des « redshifts » importants correspondent à des temps anciens.

Spectre
Ensemble des radiations résultant de la décomposition, par un système optique à prismes ou à réseau, d’une lumière ou, plus généralement, d’un rayonnement complexe. Les spectres provenant des étoiles comportent un fond coloré continu sur lequel se détachent pour certaines longueurs d’onde des accidents appelés raies d’absorption ou d’émission. L’analyse de ces raies permet de déduire la composition chimique et les conditions physiques qui règnent dans les atmosphères stellaires (>analyse spectrale).

Spectre électromagnétique
Ensemble de tous les types de rayonnement, du rayonnement radio (rayonnement le moins
énergétique) au rayon gamma (rayonnement le plus énergétique). Ce sont, par ordre décroissant de longueurs d’onde, les ondes radio, l’infrarouge, la lumière visible, l’ultraviolet, le rayonnement X et le rayonnement gamma. Longueurs d’onde de la lumière visible par l’oeil humain : ~ 400 à 800 nanomètres ( 10 -9 m = 1 nm).

Supernova
Explosion cataclysmique, spectaculaire et imprévue d’une étoile marquée par une brusque augmentation de sa luminosité, qui atteint un pic pouvant durer quelques semaines, avant de décroître lentement. L’importance de la variation de la luminosité permet de distinguer
les supernovae des novae.
La luminosité des supernovae peut les rendre visibles en plein jour. A son maximum, cette
luminosité peut atteindre plusieurs milliards de fois la luminosité du Soleil. On distingue
deux types de supernovae. Les supernovae de type I correspondent à des explosions
thermonucléaires de naines blanches, à la suite d’une accrétion de matière (par exemple
dans un système double).
Les supernovae de type II, mille fois plus puissantes que les précédentes, correspondent à
la fin de la vie des étoiles massives (10 fois la masse du Soleil).

Système solaire